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Petit historique du tir à l'arc

L'origine du Tir à l'Arc se perd dans la nuit des temps. Les matériaux utilisés étaient toujours organiques,  ce qui explique leur disparition. Les « têtes » de flèches en pierre, en silex ou en obsidienne sont les seuls repères ayant résisté au temps, permettant maintenant de les localiser, les dater. Les plus anciennes trouvées en Afrique du Nord ou au Sahara, ont environ 50.000 ans et indiquent un stade relativement avancé d'évolution si on les compare a l'épieu taillé. On peut penser que l'arc et la flèche étaient déjà bien connus avant cette période. En Europe, des peintures rupestres, d'une âge évalué à 10.000 ans avant J.C., et montrant des chasseurs à l’arc, furent découvertes dans des grottes en Espagne. De même des arcs fossilisés vieux de 8.000 ans furent retrouvés dans des tourbières anglaises et des cités lacustres en Suisse.

Le matériel fut progressivement perfectionné : bois durci au feu, flèches aux pointes dentelées, utilisation de la pierre, de l'os, et de l'empennage en plume. Dans la Haute Antiquité les habitants des contrées pauvres en bois fabriquèrent des arcs par collage de bandes de cornes, d'os, de nerfs et de tendons, créant ainsi, 1.000 ans avant nous les premiers arcs composites.

La littérature est riche en récits sur l'arc et le Tir à l'Arc : le premier grand archer serait Ulysse. Les Égyptiens, les Syriens, les Perses et tous les peuples antiques eurent des armées composées uniquement d'archers [archers numides ralliant l'armée de Scipion l'Africain].

En Afrique, comme en Amérique, l'arc fut essentiellement une arme de chasse et les romains l'utilisèrent de même. Chez nous, les Gaulois, s'en servaient pour la chasse mais pas pour la guerre, les Francs l'utilisaient aux deux fins.

465 : Clovis fut un fervent chasseur à l'arc. La forêt de Compiègne fut souvent le théâtre de ses exploits.

Vers 800 : Charlemagne fut le premier monarque français à employer les archers à des fins militaires  organisant des milices armées d'arcs avec un équipement uniforme, créant des règlements pour leur recrutement, leur entraînement et leur formation militaire. Cette organisation disparut avec lui, ses successeurs négligeant les archers ou les laissant s'armer et s'équiper à leur guise. Charlemagne, grand chasseur, organisa un corps spécial d’officiers de vénerie chargé des chasses à l'arc : on les appelait des « Bersarïi » [Etymologie probable de «Beursault»].

Au Moyen Age, l'arc restait l'arme prépondérante pour la chasse et la guerre. Les défaites infligées aux arbalétriers français par les archers anglais (Crécy [1346], Poitiers [1356], Azincourt [1415])  confirmèrent à l'époque la suprématie de l'arc sur les autres armes.

En 1448, Charles VII, pour doter la France d'une armée nationale, créa les Corps des Francs-Archers [dissous sous François 1er] et édita de nombreuses ordonnances pour réglementer le « Noble jeu de Tir à l'Arc » (appellation en usage dans les diverses ordonnances et édits de cette époque). Exemptés d’ impôts, ces Francs-Archers, roturiers d'origine, devaient se conduire noblement, faute de quoi ils étaient sévèrement punissables et amendables, et étaient tenus de pratiquer le tir chaque « dimanche de relevée » sur la place publique...

En temps de paix et suivant leurs affinités, les confréries s'invitaient en de grandes fêtes régionales appelées « Bouquets ». Ces fêtes survivent encore de nos jours en « Pays d'Arc ». [Région au nord de Paris]

 

L'apparition de l'arquebuse « l'ancêtre des armes modernes » porta un coup mortel aux organisations militaires de l'arc, mais les compagnies subsistèrent et restèrent très florissantes. Elles passèrent sous l'autorité religieuse, et l'un des premiers grands-maîtres fut l'Abbé de Saint-Médard, évêque de Noyon près de Soissons.

Les rois de France s'occupèrent peu ou prou des compagnies d'Arc, et leur octroyèrent le droit d'acquérir des biens. A cette époque citadins et paysans se livraient à toutes sortes de jeux, tels la paume, le ballon, la lutte, mais les fréquentes rixes parfois mortelles qui s’ensuivaient les firent interdire (à l’exception du « Noble jeu de l'Arc ») par une ordonnance de Philippe le Bel.

La révolution de 1789, vit (en 1790) la dissolution de ces confréries de Francs-Archers devenues suspectes de par de leur esprit religieux et royal. Leurs biens (certaines compagnies étaient fort riches) furent confisqués. Quelques compagnies persvèrèrent malgré les lourdes peines encourues : ainsi une trentaine des compagnies actuelles s’enorgueillissent d’une activité ininterrompue depuis des dates antérieures à la Révolution. FONTAINEBLEAU par exemple possède dans ses archives tous les registres de délibération depuis 1675, la Compagnie de NOGENT-sur-MARNE, depuis 1732.

Un nouvel essor des Compagnies d'Arc se produisit à la fin du régime de Napoléon 1er : peu à peu, les décrets perdirent de leur vigueur, et très pacifiquement, les coutumes réapparurent. Les rites ancestraux de chevalerie que les archers n'ont jamais cessé de se transmettre de génération en génération, conjugués à l'esprit sportif s'affermissant à la fin du XIX siècle, conduisirent les Compagnies d'Arc à s'organiser et se structurer en Rondes et Familles, d'abord en « Pays d'Arc » ( Oise, Aisne, Somme, Marne, Nord, est de Paris) puis sur l'ensemble du territoire.

La Fédération Française de Tir à l'Arc [FFTA] vit le jour en 1928 et fut à l'origine de la création de la Fédération Internationale de Tir à l'Arc [F.I.T.A.] en 1931 à Lwow (Pologne).

En 1938 on pouvait compter en France environ 20.000 archers répartis en deux fédérations : la Fédération des Compagnies d'Arc de l'Aisne et du Nord et la F.F.T.A. La F.F.T.A. avait ses compagnies disséminées dans les départements de la Seine, Seine et Oise, Seine et Marne, Oise, Aisne et Somme et comportait 8 rondes : PARIS et ILE de FRANCE, VALOIS, MUTUELLE de l'OISE, SOMME et OISE, AISNE et OISE, CHAUNY, PICARDIE et MARNE, OURCQ-CLIGNON. (la plus importante étant celle de PARIS avec 110 compagnies). Chacune de ces Rondes donnait tous les deux ans un « Bouquet provincial », fête traditionnelle, dont l'origine date de l'organisation des compagnies (840). Cette fête était suivie d'une compétition appelée « Grand Prix du Bouquet Provincial » qui durait de 3 à 4 mois et à laquelle participaient de 1.200 à 1.500 tireurs. Elle se terminait par le Championnat de la Ronde organisatrice, suivi du Championnat de France. La distance immuable pour toutes ces compétitions était de 50 mètres.

Il existait aussi annuellement avant guerre de nombreuses compétitions (entre autres des concours sur cible) qui ne duraient qu'un jour. Puis chaque Compagnie donnait à différentes époques de l'année un concours appelé « Prix Général » qui durait environ un mois et était ouvert à tous les membres des autres Compagnies, de sorte que les archers pouvaient d'Avril à Octobre participer à ces tirs qui avaient lieu les samedi, dimanche et lundi de chaque semaine.

Puis venaient les prix traditionnels et en premier lieu, le Prix de St. Sébastien et qui se tirait le Dimanche le plus proche de la fête du Saint patron des Archers.

A partir de 1972, le Tir à l'Arc est reconnu Discipline Olympique.

Enfin, en 1988, la Fédération Française est à l'origine de la création de : I' « UNION EUROPÉENNE ET MÉDITERRANÉENNE DE TIR A L'ARC » qui œuvre en collaboration avec la FITA pour le développement du Tir à l'Arc.

Zone de Texte: GENESE du CLUB
 
Bref historique du S.O.M.

Zone de Texte: GENESE du CLUB 1933 :  Le 25 Janvier étaient déposés en préfecture les statuts de l'association  sportive  des Mutuelles du Mans qui est devenue le Stade Olympique du Maine par la  suite.

     1938 : Les premiers archers font leur apparition sur le site.

1941 : Création de la section Tir à l’Arc du Stade Olympique du Maine

1942 : Affiliation à la F.F.T.A.

      1968 : Construction du chalet actuel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

STADE OLYMPIQUE du MAINEHomologation de la naissance de la section tir à l'arc 10/1942

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MICHEL BERTHELOT

Licencié au SOM  depuis 1961, il avait refondé le club, dont il était l'élément central.

Il avait même construit les installations avec l'aide de quelques bonnes volontés. 

Michel BERTHELOT s’en est allé le 20 Octobre 2014, il  incarnait à lui seul le club.

Plus d’un demi-siècle de pratique  jusqu’au plus haut niveau en avait fait une référence absolue,

bien au-delà de notre section.La passion l’a habité jusqu’au soir de son existence et beaucoup

ont profité de son immense expérience qu’il partageait sans compter « Ça, tu ne le trouveras pas

dans les livres… ». Le palmarès de l’homme est éloquent : 25 podiums au championnat de France,

13 titres de champion de France, 9 places de deuxième, 3 places de troisième…deux  présélections  

pour les J.O., de multiples participations à des tournois  internationaux: France - Angleterre

 à plusieurs reprises, Trophées Bénédictine, Championnat du monde de tir campagne à  Zagreb…).  

Si le champion était combatif en compétition, il savait aussi déposer du pain dur au pied des arbres…

                                                      ...pour les écureuils     

 

                                                                                                 Michel, nous te saluons.