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LE PARADOXE DE L’ARCHER

 

Le terme "Paradoxe de l'Archer" a été inventé vers 1930 par un écrivain américain féru d’archerie Robert Elmer.

Phénomène permettant à une flèche d’atteindre  une cible malgré une divergence d’orientation des axes de visée et de la flèche elle-même.

La flèche a une trajectoire arciforme qui lui permet, si elle est bien adaptée à l’arc, de corriger ce décalage.

Par ailleurs, elle décrit des oscillations dont la fréquence est fonction de son poids mais surtout de sa rigidité (mesurée par son « spine »). Bien adaptée(vitesse initiale et fréquence vibratoire) elle « contourne » sans la heurter la fenêtre de  l’arc grâce à ces oscillations.  Pour cela, il a été calculé que le temps mis par l’empennage pour atteindre la fenêtre d’arc  doit être de l’ordre de 1,5 fois la période de vibration de la flèche.

Autres éléments intervenant lors de la décoche :

La corde ne regagne pas tout droit sa position de repos : elle roule sur les dernières phalange et sa trajectoire décrit également des oscillations perpendiculaires au mouvement principal. Sa poussée  ne s’exerce donc pas strictement dans l’axe de l'arc. Ceci, assoscié à la souplesse de la flèche va faire plier celle-ci au lâcher de la corde initiant les oscillations qui vont lui permettre de contourner  la poignée d'arc. Pour un droitier, une flèche trop rigide va vers la gauche de la cible, une flèche trop souple vers la droite.

Enfin le Berger-Button a un influence sur la trajectoire initiale (selon qu’il est plus ou moins sorti) et la rigidité de la flèche (réglage de la dureté du ressort)

Finalement presque tous les réglages de l’arc visent ( ! ) à améliorer la maîtrise du paradoxe et s’en servir pour améliorer la précision. 

 

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